L’organisme produit naturellement différentes protéines nécessaires à son fonctionnement. Parmi elles figurent notamment les protéines structurelles, comme la kératine, l’élastine… Et bien sûr le collagène, qui est de loin la protéine la plus abondante dans notre corps !
Il représente environ le tiers de toutes les protéines présentes dans l’organisme. Ce qui n’a rien de très surprenant, quand on sait qu’il joue un rôle fondamental dans de nombreux tissus et structures de notre corps. Le collagène fait ainsi partie des constituants essentiels de la peau mais on le retrouve également sous différentes formes dans :
les os ;
les cheveux ;
le cartilage ;
les tendons et les ligaments ;
les vaisseaux sanguins ;
et plus largement, tous les tissus conjonctifs, ce qui explique pourquoi on en retrouve aussi au niveau des intestins, autour des fibres musculaires, etc.
Entre autres fonctions, le collagène permet :
aux tissus de résister aux différentes tensions auxquelles ils sont soumis ;
de garder une peau souple et élastique ;
de protéger nos articulations ;
ou encore de favoriser la cicatrisation en cas de blessure.
Mais ce n’est vraiment qu’un petit aperçu de ses bienfaits, chaque type de collagène jouant un rôle particulier dans l’organisme.
Aujourd’hui, on ne dénombre pas moins de 28 types de collagènes différents. Certains d’entre eux sont présents seulement en toute petite quantité dans des organes bien spécifiques. D’autres, au contraire, sont largement répandus dans l’organisme.
Parmi eux figure surtout le collagène de type I. Premier à avoir été découvert, il est aussi le plus abondant. Il représente à lui seul environ 90% du collagène contenu dans notre corps. Il donne notamment sa structure à la peau, aux tendons, aux ligaments et aux os.
Il aura fallu attendre l’année 1969 pour que le collagène de type II soit également découvert par Edward Miller et Victor Matukas. Présent dans le cartilage souple, il prévient l’usure articulaire en réduisant les frottements entre les os.
Les autres types de collagène ont ensuite été découverts progressivement. Parmi eux retenez surtout :
le collagène de Type III : essentiel à la circulation sanguine et au bon fonctionnement du système cardiovasculaire, il renforce également la muqueuse du tube digestif, ce qui limite l’entrée d’agents pathogènes de l’organisme ;
le collagène de Type IV, présent dans la peau : entre autres bienfaits, il joue un rôle essentiel dans la croissance cellulaire et la fermeté de la peau ;
et le collagène de Type V : présent dans la cornée, il contribue au fonctionnement des yeux. Mais on le retrouve également dans certaines zones cutanées, dans les cheveux… Et même dans le placenta des femmes enceintes ! Il contribue alors au bon développement du fœtus.
Cela étant dit, le collagène de type VII et le collagène de type X sont également intéressants à connaître. Etant entendu que le type VII est essentiel pour assurer l’intégrité de la peau et que le type X est nécessaire au renouvellement du cartilage et des cellules osseuses.
Le collagène est produit naturellement en grande quantité durant la jeunesse, où il joue un rôle essentiel dans l’élasticité cutanée et la fermeté de la peau. Il participe aussi activement à la régénération cellulaire. Dans une moindre mesure, il contribue aussi à l’hydratation de la peau. En d’autres termes, c’est en grande partie grâce à lui si notre peau est souple, rebondie et éclatante de santé.
Rien d’étonnant donc à ce que différents types de collagène soient également proposés sous forme de soins anti-âge ou de compléments alimentaires. Avec à la clé la promesse de retrouver une peau plus jeune…
Une promesse tenue ? Question délicate. Dans les faits certaines études ont effectivement souligné les bienfaits du collagène sur la réduction des rides et la prévention des signes de l’âge. Ou même son effet anti-douleur sur les articulations douloureuses.
Cependant, l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) déplore plusieurs points concernant ces études. Notamment le faible nombre de participants, le manque de précision concernant la dose de collagène efficace ou encore l’absence d’un test comparatif avec un placebo pour certaines d’entre elles. L’Inserm estime ainsi qu’on manque encore de « données solides » pour affirmer à 100% que ces soins et ces compléments sont vraiment efficaces. Il invite donc à rester mesuré à leur égard, dans l’attente d’études complémentaires. Si ce sujet vous intéresse, vous pouvez en apprendre plus dans la déclaration de l’Inserm.
Malheureusement la production de collagène diminue naturellement avec le temps. Généralement, elle commence à baisser tout doucement à partir de 30 ans, avec une perte de 1% par an en moyenne. Ce phénomène débuterait même vers 25 ans chez certaines personnes car nous ne sommes pas tous égaux face au vieillissement cutané. Certaines prédispositions génétiques peuvent accélérer l’apparition des signes de l’âge. Ou au contraire les retarder.
Par la suite, la diminution de la production du collagène s’intensifie vers l’âge de 40-45 ans. Si bien qu’on estime généralement qu’à 60 ans, le taux de collagène cutané a déjà baissé de 60%. Avec pour conséquences visibles :
l’apparition de rides ;
une peau plus terne et plus flasque ;
une sécheresse cutanée ;
et un affaissement de l’ovale du visage…
Pour ne rien arranger, la production d’acide hyaluronique diminue aussi en parallèle. Un problème ennuyeux, car cette molécule aux fortes capacités hydratantes contribue à la beauté de la peau aux côtés du collagène…
Pour améliorer l’aspect et la texture de la peau, il existe de nombreuses approches complémentaires. Certaines visent à stimuler autant que possible la production naturelle de collagène. D’autres consistent plutôt à apporter un supplément de collagène à l’organisme… Sans oublier les masques liftant et les diverses techniques de raffermissement de la peau. Pour vous aider, voici un petit tour d’horizon des principales approches existantes.
Les mauvaises habitudes alimentaires nuisent à la peau. Nous pensons notamment à la consommation excessive d’alcool, de sucre et de produits transformés du commerce (ex. : charcuterie, viennoiserie). En effet, ce type d’alimentation favorise la glycation. A comprendre : la rigidification puis la destruction des fibres de collagène avec une libération de radicaux libres « en bonus », histoire d’accélérer encore plus le vieillissement cutané.
Pour conserver une jolie peau le plus longtemps possible, nous vous invitons plutôt à adopter une alimentation saine et équilibrée, riche en antioxydants. En particulier en vitamine C (ex. : fruits rouges, agrumes, poivrons, brocolis) et en zinc (ex. : poissons et fruits de mer, œufs) car ces deux éléments sont essentiels à la production de collagène par l’organisme. Cerise sur le gâteau : une alimentation riche en antioxydants vous aidera non seulement à booster votre production de collagène mais aussi celle de l’acide hyaluronique ! Vous trouverez une liste détaillée d’aliments dans notre article consacré aux antioxydants pour vous aider.
Bien entendu, vous pouvez aussi consommer directement des aliments riches en collagène et en acide hyaluronique. Parmi eux, citons surtout l’os à moelle : un bouillon d’os vous aidera ainsi à faire le plein de collagène et d’acide hyaluronique. Toutefois, vous en trouverez aussi de grandes quantités dans un bouillon d’os préparé avec une carcasse de poulet par exemple.
Quant aux abats (ex. cœur, foie) ils sont également une bonne source naturelle de collagène et d’acide hyaluronique. Mais consommez-les avec modération : une fois par semaine ou tous les 15 jours, c’est bien suffisant ! Pourquoi ? Parce qu’une consommation excessive d’abats peut élever la quantité d’acide urique dans le corps. Ce qui favorise l’apparition de la goutte, de calculs rénaux ou encore du diabète.
Bon à savoir également : une alimentation équilibrée riche en antioxydants aide aussi à :
maigrir quand on est en surpoids ;
lutter contre la cellulite chez l’homme et chez la femme.
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Gélules, comprimés, sticks à diluer dans l’eau… On peut trouver des compléments alimentaires à base de collagène sous de nombreuses formes de nos jours. Dans l’absolu, vous avez le droit d’utiliser ces produits si vous le souhaitez. En gardant tout de même à l’esprit que :
comme dit plus haut, on ne peut pas vraiment affirmer leur effet anti-âge en raison du peu de données fiables disponibles à l’heure où nous écrivons ces lignes ;
de manière générale, on devrait toujours prendre l’avis d’un médecin avant de consommer des compléments alimentaires ;
certains compléments produits en dehors de l’Union Européenne peuvent présenter des risques pour votre santé. Faites donc très attention à leur provenance.
Cela étant dit, retenez également que ces compléments peuvent être à base de collagène marin, de collagène bovin ou de collagène végétal. Si leur origine change, ils sont censés avoir les mêmes bienfaits sur la peau. Nous vous les présentons en détail un peu plus bas.
En règle générale, ces différentes variétés de collagène sont présentées sous forme hydrolysée. Pourquoi ? Parce qu’à l’état normal, la molécule de collagène est assez grosse. Ce qui rend son absorbation par la paroi intestinale très compliquée… C’est pourquoi la plupart des fabricants préfèrent « diviser » le collagène en plusieurs fragments facilement assimilables, via le processus d’hydrolyse. Ces fragments sont plus précisément des peptides. A comprendre : des petites chaines d’acides aminés. Normalement, plus leur poids moléculaire est faible, plus vous les absorberez facilement : 2000 Da (Daltons), c’est le top sur le marché à l’heure actuelle !
Ces soins contiennent des complexes peptidiques (ex. : Matrixyl, Argireline) à appliquer directement sur votre peau. Ceux-ci sont censés stimuler la production naturelle de collagène. Effets espérés : une meilleure hydratation de la peau, une revitalisation cutanée, une diminution des rides et un effet tenseur. Un bon conseil : pensez à bien vérifier l’origine des produits et les avis clients avant de faire votre choix parmi la multitude de soins existants.
Techniquement on utilise plusieurs dérivés de la vitamine A dans les produits cosmétiques : on les appelle « rétinoïdes ». Mais le rétinol est de loin l’actif le plus connu. Utilisé dès les années 80 pour ses bienfaits sur la peau, il se décline aussi bien sous forme d’huile que de crème ou de sérum. On lui prête notamment la capacité :
de stimuler la production de collagène ;
de réduire les ridules et les rides ;
d’améliorer la fermeté et l’élasticité de la peau ;
d’atténuer les taches brunes.
Il a même un effet anti-acné réputé. Petit bémol cependant : pour constater de bons effets, il faut un dosage assez fort. Or, la famille des rétinoïdes est facilement irritante pour les peaux fragiles. Au besoin, vous pouvez quand même tester un produit à base d’esters de rétinol, avec précaution. Certes, ils sont moins efficaces que le rétinol mais ils sont aussi beaucoup plus doux. Cela étant dit, la forme la plus efficace reste sans conteste l’acide rétinoïque. Trop forts pour les peaux sensibles, les produits qui en contiennent ne sont délivrés que sur ordonnance, essentiellement pour traiter l’acné. Important à savoir également : en plus d’être facilement irritant, le rétinol est photosensibilisant. Autrement dit, vous devez coupler son utilisation avec une protection solaire. Ou fuir le soleil comme la peste !
On n’y pense pas toujours et pourtant : boire suffisamment d’eau est essentiel pour avoir une peau souple et bien hydratée. Essayez donc de boire au moins 1,5 litre d’eau par jour environ. Voire plus si vous pratiquez du sport. Bien sûr, vous pouvez aussi appliquer des crèmes hydratantes en complément. Mais ne négligez jamais vos apports en eau.
Quant au sommeil, il est également essentiel pour avoir une belle peau. Tout simplement parce que c’est durant les phases de sommeil profond que l’organisme produit les hormones de croissance nécessaires au renouvellement cellulaire, à la régénération de la peau et à la production de collagène. De plus, le manque de sommeil peut accentuer le phénomène de déshydratation, ce qui aggrave les rides…
Autant dire que vous avez tout intérêt à passer de bonnes nuits pour garder une peau lisse et éclatante. Dîner léger, séance de méditation, auto-massage relaxant : de nombreuses techniques favorisent l’endormissement. Mais si vous souffrez de véritables insomnies, mieux vaut consulter un médecin pour vous faire aider.
En cas de surexposition aux rayons ultraviolets du soleil, les fibres de collagène de la peau peuvent être gravement endommagées. Evitez donc de vous exposer directement durant les heures les plus chaudes de la journée et veillez également à bien vous protéger à chaque fois que vous prenez le soleil (ex. : crème solaire, chapeau).
Mieux vaudrait également arrêter de fumer, quitte à vous faire aider par un professionnel. Saviez-vous par exemple qu’une seule cigarette peut réduire le flux sanguin pendant environ 90 minutes ? Entre autres méfaits, cette diminution de la circulation sanguine abîme les fibres de collagène. De plus le tabagisme impacte négativement le métabolisme de la vitamine C, nécessaire à la production du collagène par l’organisme.
Le collagène marin est tout simplement du collagène extrait du poisson, en particulier des arêtes, des écailles et de la peau. On en trouve aussi bien dans les compléments alimentaires que dans des crèmes de soins. Dans le commerce, il est utilisé comme soin anti-âge ou pour le confort articulaire. Il a aussi des applications en biomédecine, notamment pour fabriquer des pansements ou des peaux artificielles.
Comme son nom le suggère, le collagène bovin est extrait de la peau, des os et des cartilages des bovins. Mais il existe aussi une forme de collagène animal extrait des porcins. Tout comme le collagène marin, il est surtout employé pour la revitalisation cutanée ou les douleurs articulaires.
Le collagène végétal, c’est la réponse vegan au collagène animal et collagène marin. Mais gardez bien en tête que le collagène n’existe pas à l’état naturel dans le monde végétal. Il résulte donc en réalité de plusieurs manipulations en laboratoire. Techniquement, les marques commencent par extraire des protéines végétales ce graines, de fruits ou même d’algues. Puis ces protéines sont manipulées afin de créer des peptides de collagène végétal. On le retrouve ensuite généralement dans les produits de soin végans pour ses effets hydratants et régénérants.
Bien entendu, vous pouvez aussi utiliser des soins couplant le collagène à l’acide hyaluronique. Entre l’effet tenseur de l’un et la grande capacité hydratante de l’autre, on les présente souvent comme un véritable duo gagnant !
Enfin, vous pouvez également faire appel à plusieurs soins en institut, comme le massage facial par exemple, pour améliorer l’éclat et la texture de votre peau. Mais saviez-vous que vous pouvez aussi utiliser des appareils liftant directement chez vous ?
Nous parlons plus précisément du masque liftant BodySculptor !
Ses promesses ? Redessiner l’ovale du visage, affiner le double-menton, raffermir la peau et diminuer l’apparence des rides et ridules. Le tout sans douleur ni effet secondaire pénible, grâce à sa technologie douce non invasive, prouvée scientifiquement. Intéressé(e) ? Dans ce cas, nous vous invitons à consulter la page du masque liftant BodySculptor pour en apprendre plus sur fonctionnement et le résultat des études menées à son sujet.
